DE LA NATURE DE DIEU/ La Dualité.1

DE LA NATURE DE « DIEU »


Pour qu'un raisonnement et sa conclusion soient conformes à la Réalité, il est nécessaire que le sujet qui pratique cette science qui touche à la Raison se dépouille de ses passions, de ses illusions, de ses préjugés... Il en en est de même pour celui qui veut suivre un raisonnement logique. Aristote 
Par la Raison d’Aristote l’Ange pondère l’écriture de celui qui rédige ces lignes. 

2ème. PARTIE : La dualite. 1
Mise à jour en Avril 2016


INTRODUCTION : 
Un adage populaire dit que la force du Diable réside dans le fait que nous ne croyons pas en Lui. 
Comme Nous ne sommes pas croyants nous allons établir une hypothèse : 
le Mal Absolu est une réalité Originelle, et allons tenter de la dénicher dans diverses interprétations religieuses et philosophiques afin de les comparer, si nécessqire avec la définition d’ordre physique que Nous en avons faite dans la 1ère Partie sans toutefois lui avoir donné ce terme galvaudé de Mal, pour la simple raison qu’il n’est en fait que l’Energie Contraire à celle où nous vivons. 
Energie Contraire déterminée par l’Antimatière expulsée de l’Univers Visible dans l’Univers Invisible (Matière Noire et Energie Sombre), que certains chercheurs dénomment l’Anti-Univers. 
Ceci dit il est possible de créer de l’Antimatière en laboratoire, laquelle, pensent certains savants, serait une source d’énergie formidable de combustible pour les voyages interplanétaires. Des imbéciles pensent déjà à l’utiliser pour faire des bombes non polluantes (tout est dans l’euphémisme) et surtout permettrait de réduire le format des dits engins. Passons, et revenons à notre sujet. 
Dans la 1ère Partie nous avons montré que le Photon Primordial, « Dieu » ou Conscience Primordiale, est porteur de 2 Consciences Primordiales, l’Une de polarité positive, la C.P+, qui a la gérance de l’Univers, et l’Autre de polarité négative, l’Anti-Conscience Primordiale, l’A-C.P., qui a la gérance de l’Anti-Univers. Donc « Dieu » est bien Dual
Précisions : 
« Dieu » étant dès lors défini dans sa fonction globale d’une manière physique, dans la vision que nous en avons aussi d’une manière métaphysique, philosophique ou religieuse, nous cesserons de le mettre entre « », et l’écrirons tout simplement Dieu. 
Toutes les religions et philosophies parlent de Dieu tantôt comme concept d’Entité Divine mais aussi comme d’un Dieu face à son contraire, le Diable, et ce balancement de critère dans une étude comparative ne doit désormais plus nous surprendre. Ceci-dit dans les énoncés des diverses religions et philosophies que Nous allons commenter, nous ne pouvons que reporter et respecter le terme de Dieu employé par ceux-ci, même si ce terme n’appartient pas à notre propre analyse.
Suivant l’importance de la différence d’opinion Nous soulignerons cette différence dans les commentaires
Rappelons que les 2 Consciences sont unies pour la Création, chacune apportant ses qualités énergétiques, et chacune d'elles présente majoritairement dans l'univers qui lui correspond
Le problème est que la proximité des 2 Univers crée des déséquilibres, des influences contraires à l’harmonie de chacun. Où est le problème ? Dans une « erreur », volontaire ou non, de « Dieu ». C’est notre hypothèse, et si Nous avons expliqué l’origine physique de cette « erreur », nous allons maintenant expliquer sa démarche et ses conséquences. Quant à une ébauche de solution de cette « erreur » Nous pouvons avancer que la Conscience Primordiale de polarité positive, (C.P+) dont nous sommes « apparemment » issus, les Humains, ne peut tendre qu’à la Perfection, comme nous le faisons nous-même tous les jours dans notre psychisme et nos projets.


§ 0 : VIDE – ATOME - ENERGIE SOMBRE. 
Pourquoi ce chapitre ? Pour anticiper un vecteur possible d’ordre physique entre l'Anti-Conscience Primordiale, (A-C.P.) et l’Univers et l’Humain. Ce chapitre n’est qu’une hypothèse d’ordre mécanique, afin de faire travailler l’inconscient pendant la lecture des chapitres suivant. Nous y reviendrons en Conclusions.
Le Vide. La densité moyenne d'énergie du Vide sur des échelles cosmologiques, et calculée à partir de ces observations (de l'ordre de 10-29 g⋅cm-3) est associée à l’Energie Sombre.
Les Atomes. Entre les électrons et le noyau de l’atome il y aurait du vide. Le volume de l'atome est constitué à 99,99999% de « vide ». Si l'on pouvait enlever le vide des atomes constituant la Terre, toute la matière serait contenue dans une sphère de 150 m de rayon. Tout cela est intéressant mais, il est impossible d’enlever le vide des atomes. Et pourtant : dans l’avant dernière phase de vie d’une étoile, la matière se condense au point d’atteindre la densité du noyau des atomes. On appelle ce type d’étoile des Naines Blanches. Si ce « vide » des atomes des Naines Blanches est vraiment du Vide, celui-ci doit bien aller quelque part. 2 hypothèses: dans la Matière Noire et ou dans l’Energie Sombre. Voir l’Annexe2 dans la 1ère Partie où Nous faisons un commentaire sur le calcul de densité du « Vide » à partir de la propre analyse de Nassim Haramein.
1ère hypothèse : Ce vide dans l’atome pourrait être de l’Energie Sombre, creuset initial de la Création, ou pourrait être de la Matière Noire, ce qui serait plus vraisemblable puisque l’Univers Visible est sorti directement d’une redistribution et concentration d’une partie des particules de la Matière Noire.
2ème hypothèse : Nous pouvons avoir un autre aperçu de ce Vide : Les Atomes vus comme d’immenses vides, cela peut être vrai du point de vue des particules qui le composent, mais ce n’est qu’un point de vue car leur volume intérieur est en fait rempli d'un champs de forces électromagnétiques si puissant qu’il vous bloquerait si vous essayiez d’y entrer. Ce sont ces forces qui assurent la solidité de la matière, quand bien même ses atomes semblent « pleins de vide ». 
Donc il s’agirait de savoir si ces champs de force sont aussi présents dans la Matière Noire et ou l’Energie Sombre, ce que personne ne peut encore confirmer. 
De ces 2 hypothèses, Nous choisissons la seconde, car en fait l’importance et la clef du débat se situent dans le fonctionnement des champs électromagnétiques, et plus exactement dans leur qualité morphogénétique, et qui pourraient faire le lien entre la C.P+, l’A-C.P. et l’Humain. 
Einstein l’avait déjà dit : « Il n’y a d’autre réalité que les Champs. »

fig1
fig2
La fig1 est le schéma classique, et la fig2, bien que ce soit un effet plasma, donne une image de ce que pourrait être le mouvement du nuage électronique.

Questions : Est-ce à dire que la Matière Noire puisse être aussi un immense champ électromagnétique ? Certains l’ont pensé pour l’Energie Sombre, ce qui leur fait dire qu’elle « serait » la cause de l’expansion de l’Univers Global, ce qui va à l’encontre d’ailleurs, de notre théorie des 2 Univers, et ce qui mettrait à bas par la même occasion notre théorie du Big-Bang continu. Comme ils ne peuvent le prouver ni par la logique de la physique, ni par les calculs, on continue.
En tout état de cause, si le Vide (électromagnétique) des Naines Blanches va dans la Matière Noire, il ne peut qu’être dilué, informel, sans possibilité de revenir à une masse atomique, sinon les galaxies seraient, mise à part leur rotation axiale, maintenues immobiles. Hors elles bougent, elles s’éloignent les unes des autres, d’autres se rapprochent entre elles, comme Andromède de la Voie Lactée
Quant à aller dans l’Energie Sombre, ce Vide des Naines Blanches devrait traverser la Matière Noire. Et si par une Loi que nous ne connaissons pas, il la traverse quand même, cela voudrait dire que l’Energie Sombre avec ces rajouts de Vide électromagnétique « pourrait », en s'amplifiant, forcer l’Univers global à une perpétuelle expansion. Cette hypothèse Nous parait absurde, car 1èrement elle va à l’encontre de la logique « naturelle » des cycles, et 2èmement des étoiles continuent de naître, et elles ont besoin de matière noire pour cela, et si l’Energie Sombre lors de la Création a alimenté la Matière Noire, à plus forte raison elle doit continuer à le faire. 
Et puis, et puis, dites Nous alors, qui ou quoi pousse de l’autre côté du Big-Bang?
A la fin de la Dualité Nous revenons sur ce sujet, mais à partir des atomes.
Ceci dit, passons maintenant au sujet de la Dualité dans une perspective métaphysique.


§ 1 : DIEU et LE MAL - Histoire et Interprétations.
Précision : Nous emploierons le terme Dieu ou celui de C.P+ suivant le principe contraire face auquel ces deux concepts se trouveront confrontés. Mais en général nous utilisons Dieu car souvent métaphysique et physique sont confondues.
ZOROASTRE :
La Dualité par excellence. Environ 1000 A-J.C., le fondateur du Zoroastrisme, ancienne religion perse, ayant pris conscience de l’unité de la personne divine, s’est trouvé contraint d’expliquer comment la création à partir d’un Dieu parfait pouvait être imparfaite. Cela suppose l’existence de 2 causes Primordiales inhérentes à Dieu lui-même. Il y a donc un esprit saint, Ahura Mazda, et un esprit mauvais, Ahriman, responsable de la création matérielle, père de l’illusion, de l’erreur, du mensonge cosmique, esprit des Ténèbres, du Mal et de la mort.
LE CHRISTIANISME.
Dieu est responsable de la Création, il est « Bon », mais il y a un couic ! « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin d’Eden, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la Connaissance, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » 
A la suite de la désobéissance à la Loi, Adam et Eve sont punis et chassés du Paradis.
Commentaire. 
Dans les 2 cas, l’Entité Divine duale de Zoroastre et le Dieu Unique chrétien possèdent la Connaissance du Bien et du Mal. Dans le cas du Dieu chrétien Celui-ci donne l’accès à la Connaissance pour l’Humain par le moyen de La Faute Originelle. De cette manière, pour si l’opération allait mal tourner, l’Eglise dégage Dieu de Sa responsabilité, la faisant retomber sur l’Humain. Comme manoeuvre de l’Eglise (porte-parole de Dieu), c’est habile.
SPINOZA. (1632-1677)
« Le mal est une interprétation humaine et n’existe pas dans le monde, qui est en soi parfait : par réalité et perfection, j’entends la même chose. » Avant Nietzche, Spinoza propose une éthique totalement amorale, par-delà le bien et le mal, afin d’augmenter les sources de joie (raison, vertus, sagesse) et diminuer ainsi les sources de tristesse (passion, vices, folies, etc.)
Commentaire. 
Mathématiquement il n’y a rien à redire dans l’ordonnance des phénomènes physiques, mais de là à dire que le monde est parfait dans sa réalité, ce n’est qu’une interprétation subjective ; cela s’entend de soi-même, comme le dit ce « philosophe ». Le mal est alors une interprétation tout aussi subjective de l’Humain, et cela prouve donc qu’il peut être une réalité. Et proposer une éthique par-delà le bien et le mal suppose faire fi du Bien comme du Mal, et ainsi tomber dans l’animalité du « bon sauvage nu », chère à Rousseau, dans un monde que Spinoza désire « subjectivement » parfait. 
Les Lois de la Nature se sont chargées depuis longtemps de faire comprendre à l’Humain que cette illusion-interprétation est tout à fait « subjective ». 
Spinoza comme beaucoup de philosophes, parle pour pas grand-chose.
F.W.J. VON SCHELLING. (1775-1854)
« Dans un premier temps Dieu est présenté comme un fond égoïste, angoissé et colérique, s’aimant infiniment Lui-même, c’est le stade du Père. En se découvrant Lui-même, Dieu se reprend par son propre regard en son fond ; ce regard est luminant, informant : c’est là véritablement le Verbe, le Logos
Le fond égoïste est réticent à cette lumière qui pourtant l’excite, et se laisse plus ou moins recueillir par la lumination. Chacune de ces reprises est une création : chaque créature de notre monde ordonné est le résultat de cette confrontation entre le fond obscur et égoïste et le regard luminant, informant, qui met au pas. L’homme est un concentré du fond le plus retiré et le plus réticent, et donc de la lumination cherchant à informer celui-ci. 
Schelling affirme la réalité du Mal et cherche son origine en Dieu. Puisque le Mal est indéniablement effectif, au moins comme opposition universelle au Bien, il ne fait donc d’emblée aucun doute qu’Il n’ait été nécessaire à la révélation de Dieu. » Wikipédia.
Commentaire. 
Cette analyse, même si philosophique, ne manque pas d’intérêt par son originalité. L’intérêt de Von Schelling n’est pas uniquement son regard sur une Dualité psychique de Dieu, sinon sa vision sur le conflit qui en ressort et la répercussion sur l’Humain, qu’il voit comme un reflet « critique » de Dieu. Dans ce même ordre de pensée il sera suivi par Karl Gustav Jung.
RELIGION CATHOLIQUE.
« La religion catholique précise que la source du Mal n’est pas le fruit de la Création et ne se trouve pas dans le coeur de l’homme. En effet, le Mal n’a pas de lien avec la Création et le livre de la Genèse montre que le Mal intervient après la Création de l’homme qui est à la fois le sommet et la finalité de l’oeuvre divine. Mais le Mal existe en lui-même et se nourrit de la destruction de l’homme. Le Mal s’impose donc, au détriment de l’homme, comme l’élément de perversion cherchant à détruire l’oeuvre créatrice de Dieu
Le livre de Job ne donne pas de réponse autre que celle-ci : "Il ne faut pas chercher d’explication et continuer à faire confiance en Dieu. Pour les chrétiens, c’est le Christ qui donne un sens à la souffrance humaine."Wikipédia. 
Commentaire. 
Cette prise de position peut sembler correcte, tant nous sommes habitués à l’entendre, mais sa formulation oblige à nous poser des questions à cause de son simplisme et ses contradictions. 
Nous disons : Si le Mal n’est pas le fruit de la création, ni n’a de lien avec la création, c’est donc alors une Force parallèle à celle de Dieu. On est aussi en droit de se demander pourquoi Dieu s’est lancé dans l’aventure de la création humaine, sachant comme il est dit que le Mal se nourrit de la destruction de l’humain, alors que Dieu Lui-même va faire chasser Adam et Eve du Paradis par l’intermédiaire de Lucifer, les envoyant ainsi à l’abattoir. 
On pourrait donc en conclure que Dieu est« irresponsable ». 
Mais si on s’en tient au message du Christ il n’y a pas de raison de dire que Dieu n’est pas Bon. Donc, pour contourner cette contradiction l’Eglise va dire que Dieu a été trahi par une partie de ses forces intermédiaires, les anges, avec Lucifer à leur tête. Nous pouvons alors en déduire que Dieu est « imparfait », donnant ainsi une réponse simple à des données simplistes, car elles sont présentées comme telles. 
Mais la Bible n’en est pas à des pirouettes dialectiques près, argumentant en dernière ressource avec cette expression oh combien merveilleuse : « Les voies de Dieu sont impénétrables ». Ça c’est un slogan pour les « idiots ». 
Qu’une partie de l’Eglise (parce que l’autre partie est entre les mains de Satan) pardonne notre insolence, mais le Christ ne donne pas un sens à la souffrance humaine, il en donne la solution : l’Amour envers la Création
Parce que donner un sens à la souffrance c’est la justifier, et dire qu’elle est, comme le dit l’Eglise, nécessaire au rachat de nos péchés
Quels péchés ? Celui d’avoir été créés ? D’avoir choisi la Connaissance ? 
Si Dieu connaissait d’avance le choix d’Adam et Eve pour les précipiter dans cette vallée de larmes, ce n’est pas sympathique du tout, et on comprend les réactions antichrétiennes tels les cultes sataniques et l’athéisme. Comme résultat, ce n’est pas intelligent. C’est pour cacher ces contradictions que le message du Christ a été faussé par l’Eglise, c’est du domaine public d’ailleurs, c’est-à-dire qu’il y a suffisamment de preuves pour l’affirmer sans détour. 
Quant au problème de Job, c’est un problème de rhétorique entre Dieu et Lui-même, dont ce brave Job a fait les frais. Nous compatissons.
RUDOLF STEINER. (1861-1925)
1 : Deux entités spirituelles (Lucifer et Ahriman) incitent l’homme au mal. Ces entités se sont sacrifiées selon le plan primordial pour être retardées dans leur évolution et induire l’homme en erreur. 
Commentaire.
Peu importe que Steiner appelle la composante adverse, Lucifer, Ahriman ou l’Affreux Jojo ; ce qui est intéressant est la signification de la phrase soulignée. Cela voudrait dire que l’intervention du Mal Absolu, n’a pas voulu se faire (selon la métaphysique de Steiner) ou (n’a pas pu se faire dans l’ordre physique selon notre version) avant la création de l’Humain. De toute manière le résultat sera le même. Mais Pourquoi ce retard dans l’intervention de la part de l’Adversaire ?
Réponse : La préoccupation de Dieu était d’abord d’arriver à la création de l’Univers Visible, puis à la Vie. Une fois l’Humain crée, Celui-ci est alors et enfin porteur d’une âme Divine et de Lumière, mais aussi d’un cerveau, donc d’un esprit. Le lien Âme-esprit est la Conscience (voir 1ère partie). Celle-ci étant le terrain conflictuel privilégié entre ces deux extrêmes, Elle est le terreau sur lequel va croître le Doute, provoqué par les perceptions extérieures de l’esprit auxquelles va répondre tant bien que mal l’essence vitale, l’Âme, qui est la perception intérieure. Et grâce au Doute, l’A-C.P. va prendre assise dans la Conscience humaine et va pouvoir enfin se réaliser Elle-même, en tant que Conscience parasitaire dans le Monde Visible. 
Pour l’A-C.P. c’est la découverte d’un pouvoir nouveau, voire le plaisir, et enfin l’accoutumance, ce qui rejoint parfaitement la psychologie humaine. Et c’est à partir de cette contingence que l’A-C.P. va se révéler comme Mal Absolu. Et Dieu n’a pu s’y opposer, débilité par et dans les multiplications de ses subdivisions. Voilà pourquoi, Nous pensons que Steiner dit que l’Adversaire s’est sacrifié dans le plan primordial de la Création, pour ne pas en être, Lui aussi, débilité, et qu' Il attendait son heure. 
Mais Nous, nous mettons une nuance, à savoir que l’A-C.P. n’est pas au début intervenue volontairement, sinon à cause de l’inertie même de sa force Contraire et de la de proximité des 2 Univers. Dans les 2 cas, intervention volontaire ou pas, le résultat est : agression de l’A-C.P., se concrétisant par la suite en Mal Absolu
K.G. Jung note que les notions de sacrifice et de combat sont souvent associées à la création mythique des mondes et de l’univers. L’énergie primordiale se sacrifie pour former l’univers.
Ce qui est curieux c’est cette intuition de Steiner.fig1. Elle lui vient de son initiation avec la Théosophie, fig2, et d’avoir côtoyé « certains » avatars du Mal Absolu via la Société de Thulé. fig3.

fig1
fig2
fig3
Continuons. Comme origine de cette intervention extérieure sur l’Humain, soit que nous prenions (dans l’optique biblique) la trahison d’une partie des anges ou celle (dans notre optique) du Mal Absolu qui depuis l’Anti-Univers se précipite sur la Conscience humaine, dans les 2 cas, le résultat est le même : Dieu est pris au piège.
Au regard de nos propres expériences humaines il est logique de penser qu’avant de commencer son projet de Création, Dieu ne pouvait méconnaître ce risque, mais n’a pu, ou n’a pas voulu revenir sur sa décision, car l’Humain dans l’Univers et sur Terre représente le miroir de Lui-même
En étant sympas Nous pourrions alors dire ceci :
Dieu ne nous impose pas le Mal, Il le subit Lui-même à travers l’Humain. 
Sans Dieu et sa Création l’Humain ne serait, donc aimer Dieu, du moins le comprendre, ainsi que ses envoyés christiques, ainsi que notre prochain, est un enseignement chrétien que Nous partageons, mais cependant avec des nuances car nous ne disposons pas des véritables paroles du Christ. En effet si le message d’Amour christique est officiellement celui de l’Eglise, elle en modifia subtilement maintes données dans les 2 Testaments, et ceci uniquement à des fins de Pouvoir. 
On voit ce que ça a donné : schismes, guerres papales, de religion, etc.
En n’étant pas sympas, arrêtons de dire que « Dieu » est parfait. Et de Dieu n’en parlons pas, c’est le bouquet ! En dehors de la fragilité de la Conscience humaine face à l’A-C.P., Il a commis une autre « erreur ». Et cela commença lors de la création du monde animal avec l’obligation pour l’ensemble de celui-ci de s’entredévorer afin de survivre, offrant ainsi cette possibilité à l’Humain, qui en plus au début devait se défendre de l’agressivité des grands carnivores. Cette agressivité entra donc dans l’esprit humain. 
Et la Bible continue d’enfoncer le clou quand elle dit à l’Humain : « et Dieu dit à Adam et Eve : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. (Gen.1-28) Et Dieu dit encore: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. (Gen.1-29) » 
Le message biblique, non content d’être déjà agressif en lui-même avec son « assujettissez et dominez sur tout animal… », prétend en plus ne faire manger à l’Humain que des produits agricoles. Message louable mais tardif et surtout "douteux". 
N’oublions pas quand même que l’Humain n’a pas attendu le message biblique pour apprendre à survivre. Ça va être le carnage pendant des millions d’années. Et puis un beau soir de pleine lune sur le Mont Sinaï, Dieu va dire entre autre « commandement » à l’Humain : « Tu ne tueras point ». Bien sûr il s’agit de ne pas tuer son semblable, mais peu importe, le principe d’agression avait déjà pris racine avec l’animalité, et était passé depuis belle lurette de la chansonnette de la survie à l’opéra de la conquête. Pour dire que ce « Tu ne tueras point », fut un flop ! Et les tentatives de la part de ceux qui ont écrit et réécrit certains passages de la Bible afin de justifier les contradictions de Dieu, sont pathétiques et de mauvaise Foi, car ces remaniements ont bien peu servi à améliorer la destinée humaine.
A la résonnance de « l’intervention » de Lucifer (que nous allons réhabiliter plus loin), soyons bien conscients de l’engrenage que « Dieu » a mis en marche à cause de la Création, avec entre autre l’intervention subtile d’une partie de Lui-même, l’A-C.P., qu’Il n’a pu contrôler, ou pas voulu simplement par soucis d’ingénierie. 
Et cet engrenage grince particulièrement au niveau de la Conscience humaine. 
2 : La tâche pour l’homme est d’équilibrer ces 2 tendances pour trouver la véritable liberté, et donc le Christ. Selon Steiner, (2) le mal est un bien qui n’est pas à sa place.
Commentaire. 
(1) Qu’est-ce à dire ? Passer entre les deux comme si rien n’était dans le style bouddhiste, et jouir du spectacle ? Ou bien utiliser tantôt l’un tantôt l’autre, à toutes fins utiles ? 
Ami Steiner, non, nous ne sommes pas ici pour jouer les saltimbanques, ni les indifférents ni les opportunistes, sinon rejeter, renvoyer le Mal à sa place avec l’autorité que nous donne notre essence divine. Ceux qui rejettent le concept du divin peuvent toujours le philosopher, c’est égal.
A part cette ambiguïté, Steiner a quand même une intuition géniale quand il dit : (2) le mal est un bien qui n'est pas à sa place. Mais Nous y mettons une nuance. En effet, Nous considérons que le Mal Absolu, évolution de l’A-C.P., s’est révélé (par volonté ou par inertie, peu importe) comme Tel à la suite de son rejet dans l’Anti-Univers. Et si « Dieu » l’y a rejeté, c’est bien qu’Il connaissait le danger. Donc, remettre le Mal dans l’Univers du Monde Visible dans une perspective de rééquilibrage, et qui plus est à la charge de l’Humain, est encore « une erreur », même si à l’Origine l’A-C.P. (et sa matérialisation physique : l’Antimatière) était une Force énergétique Contraire mais nécessaire à la Création, donc effectivement, comme le dit Steiner, un « Bien ».
Omettant ce rééquilibrage « douteux », R. Steiner était au courant de « bien » des choses… 
MANICHEISME.
D’après Mani (216-277), les esprits des ténèbres voulurent donner l’assaut au royaume de la lumière. Les esprits du royaume de la lumière prirent alors une partie de leur propre royaume et la mêlèrent au royaume matériel des ténèbres. Grâce à ce mélange il y eut comme un levain, provoquant la fermentation qui plongea le royaume des ténèbres dans une danse tourbillonnante chaotique par quoi il reçut un nouvel élément, la mort, relevant pour l’homme d’une sorte de transsubstantiation. La pensée profonde qui réside dans ce récit est que le royaume des ténèbres doit être surmonté par le royaume de la lumière, non par le châtiment, mais par la douceur, l’amour, non en s’opposant au Mal ou en le combattant, mais en se mêlant à Lui afin de rédimer le Mal en tant que tel.
R. Steiner parle de Mani, ou Manès, comme d’un grand initié dont la tâche principale est de transformer le Mal en Bien. Wikipédia.
Commentaire. 
Ça commence bien, c’est presque de la physique, et puis ça patine dans des bonnes intentions qui vont finir en compromis douteux. Et c’est là qu’on se rend compte que R. Steiner, à l’ombre de son mentor Mani, sous-entend que la place du Mal est bien dans le Monde Visible, et qu’il sera transformé par le Bien. Quelle regrettable illusion post-mortem pour R.Steiner, l’initié, qui connut la Société de Thulé et sa marionnette A. Hitler.
Mani


St. Augustin
SAINT AUGUSTIN. (354-430)
Ce brave homme (regardez le bien sur le portrait, il a l’air de dire : J’y peux rien, c’est comme ça !), affirme que les manichéens rendent un culte à Baal, c’est-à-dire Satan. Dans ses « Confessions », livre VII §3, il argumente : Les manichéens posent deux substances opposées, le Bien et le Mal, et les font se combattre. Or, si Dieu est incorruptible, pur de tout mélange et incapable d’être mêlé à une autre substance, le Mal n’a aucun moyen de le combattre. Donc, soit les Manichéens conçoivent que Dieu est imparfait (ce qui va contre leur définition de Dieu), soit Dieu est bien incorruptible, mais il a alors engagé de lui-même un combat gagné d’avance contre le Mal. Que Dieu soit l’auteur d’une agression gratuite est aussi inacceptable que son imperfection. 
Conclusion de St. Augustin : le manichéisme est inapte à donner une bonne conception de Dieu. Wikipédia.
Commentaire. 
La vision manichéiste est intéressante car le combat du Bien contre le Mal est sur toutes les langues, remplit le box-office de notre chère société de consommation et de spectacle, et on assiste aujourd’hui à un véritable culte de Baal, où terrorismes de tout poil, séries policières à la télé et jeux vidéo « entretiennent les heures creusent de la galerie ». 
Mais ce qui est désolant est qu’on présente encore dans le langage courant le manichéisme comme un synonyme d’intransigeance, alors que c’est tout le contraire. La propagande de Rome est passée par là, bien sûr, depuis l’époque (surtout celle-là) du brave homme du portrait ci-dessus. 
St. Augustin pense avoir raison dans le fait que Dieu est incapable d’être mêlé à une autre substance, en l’occurrence le Mal. Mais Sa Dualité énergétique, qui certes n’inclue pas encore le Mal, sinon l’A-C.P., va par la suite se révéler en tant que Mal Absolu et intervenir comme Tel. Et en cela Nous ne disons pas que Dieu soit corruptible, du moins dans l’ordre métaphysique, loin de Nous cette pensée sacrilège…mais sur le plan physique une partie de Lui-même si, fut corruptible, et l’est encore.
Finalement St. Augustin a tort, Dieu n’est pas parfait, car Il a commis 2 « erreurs » (voir ci-dessus à Rudolf Steiner), volontairement ou pas peu importe. Peu importe car sans ces erreurs la Création telle que nous la « connaissons » aurait été impossible. Quant à reprocher aux manichéens d’accuser Dieu de commettre une agression gratuite, St. Augustin est de mauvaise foi, car d’après ceux-ci Dieu a volontairement envoyé une partie de ses forces se mélanger au Mal afin de le rédimer, ce qui est une preuve d’Amour. 
La conclusion, comme le dit St. Augustin, est que le manichéisme est inapte à donner une bonne conception de Dieu. Certainement. Mais Nous ajoutons que St. Augustin est lui, tout aussi inapte.
Et il faut savoir par la même occasion que St. Augustin a fait partie des manichéens lors de ses jeunes années pendant plus de dix ans. Ah politique!

LA GNOSE.
La Gnose est la continuation de la Tradition Primordiale à partir du christianisme primitif, et qui sera condamnée et combattue souvent par la violence par l’Eglise de Rome. Eglise qui prendra soin par l’intermédiaire de ses Docteurs de choisir les Evangiles les moins polémiques vers l’an 150, et de les mettre en règle d’une manière définitive vers l’an 380, ne pouvant empêcher avec une lecture exhaustive d’y rencontrer maintes contradictions, et manques… étranges, ce qui ne manqua pas de donner de l’eau au moulin des gnostiques qui finirent en guise d’eau par échouer sur les bûchers, comme les Templiers et les Cathares. La vision de la Dualité chez ces derniers est intéressante. Citons un extrait de Wikipédia à ce sujet : « 1- Dans le Néant est le principe Mauvais, ou principe du Mal. Dieu, qui n'a pas de Mal en Lui, ne peut connaître ce principe Mauvais, 2- mais celui-ci, ambitionnant d'imiter Dieu, est parvenu à détourner une partie des esprits de la création divine. Le principe Mauvais a attiré les esprits par force (catharisme absolu ou dyarchien), ou par tentation (catharisme mitigé ou monarchien), 3- car Il n'a d'existence que pour autant qu'Il puisse se mêler à la création divine (le Bien) ».
Commentaire.
1- D’après les Cathares, il y aurait deux Entités, Dieu et le Néant, et ils affirment que Dieu ne peut Le connaitre. On est en droit de se demander par quel miracle de cosmogénèse cela est possible, et si on se place du point de vue métaphysique on ne peut conclure que Dieu est, soit idiot soit aveugle, ce qui ne l’empêche pas d’ailleurs de se fabriquer des esprits pour intervenir dans la Création.
2- Puis ce « Néant mauvais » parvient à corrompre une partie des esprits « bons » de Dieu, soit par la force, (ce qui rappelle notre théorie du poids inerte de l’A-C.P.), soit par la tentation (ce qui dans notre théorie revient à une volonté consciente de l’A-C.P., ce qui dans cette métaphysique est possible, mais reste alors à prouver. Or Nous donnons la priorité à la physique, puis faisons le lien avec la métaphysique s’il y a des correspondances sérieuses).
3- Voilà quand même une vérité. 
Conclusion : Peut-être que les Cathares du 21ème siècle, au regard de la science, feront les corrections nécessaires. Notre sympathie.
Irénée de Lyon. 
Vers 180, dans sa « Dénonciation et réfutation de la gnose au nom menteur » Irénée de Lyon dénonçait ainsi certains mouvements du christianisme ancien comme hérétiques. 
En règle générale, la Gnose, veut, ou prétend éclairer les humains au moyen de la Connaissance, en cela on peut dire qu’Elle s’oppose aux croyances reposant sur la Foi. Le problème est qu’Elle se fonde sur l’idée que le monde sensible est dominé par des puissances mauvaises, hostiles au Dieu transcendant, source du monde spirituel que le gnostique cherche à connaitre. (Wikipédia)
Commentaire. 
Si les gnostiques considéraient la Foi comme une stupidité face à la Connaissance, pour un esprit féru de « science » à cette époque, le choix allait bien sûr de soi. Le problème c’est lorsqu'on on sortait de l’école, la cour de récréation c’était le bûcher.
Marcion (vers+160). 
Philosophe stoïcien et gnostique qui croyait à l’éternité de la matière et défendait le principe de l’existence de 2 Dieux, le Dieu de la Loi, tyrannique et jaloux : le Démiurge, le Créateur évoqué dans l’Ancien Testament, et un autre Dieu, celui du Salut, de l’Evangile, bon et infiniment supérieur, révélé par le Christ. Les marcionites expliquaient la facilité de l’homme à pêcher par son imperfection résultant de celle de son créateur : le Démiurge. Les églises d’obédience marcionite fleurirent rapidement et vinrent à concurrencer en nombre celles de l’Eglise établie, adoptant même une hiérarchie épiscopale en Occident jusqu’au IVème siècle. (Wikipédia)
Voir le lien : http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/gnosticisme.htm
Commentaire. 
D’après la phrase soulignée on voit que les marcionites n’étaient pas loin de la vérité, en accusant le Démiurge de tous nos maux. Mais seulement Lui, voilà le hic. Notre position est proche, avec la nuance que pour Nous le Créateur est le « Bon », incluant en Lui-même « le Mauvais ». 
Nous aurions fini sur le bûcher, et même avant tous ceux cités ci-dessus.

CONCLUSION du §1: On voit que si dans toutes les interprétations de l’Ordre Divin évoquées ci-dessus le problème majeur fut celui de déterminer l’identité de l’Entité responsable de la Création et ses rapports avec une Autre Entité, l’Adversaire, et bien qu’elles suivent un même schéma général elles diffèrent dans les détails de distribution des rôles.
La première conclusion qui Nous vient à l’esprit est qu’il était temps que les dernières découvertes scientifiques en astrophysique, cosmogonie et physique quantique, apportent quelque lumière.
Donc finies les querelles théologiques à propos de la Genèse.
Le problème du concept de "Dieu" dans sa fonction de Conscience Primordiale étant résolu par la physique apparait aussitôt pour Nous, celui du Mal. Le concept de la Dualité ayant été lui aussi reconnu, Nous allons nous centrer sur la « personnalité » du Mal Absolu.
Rappelons que quand Nous écrivons « Dieu » il s’agit du concept Primordial, donc aussi global, et quand nous écrivons Dieu, il s’agit du concept moral ou religieux. 
FIN DE LA DUALITE1 
Révisé le 22/04/2016.












     

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